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Avis / Clonage et OGM
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  Avis favorable aux OGM / OGA
 

Quels sont les avantages des prochaines générations de produits OGM pour le consommateur ?

 

Source : http://www3.integra.fr/ogm/version_fr/actualites/default.asp

1. Des fruits, légumes et féculents améliorés au plan gustatif

Les biotechnologies contribuent à l'amélioration des qualités gustatives des aliments. L'objectif est de fournir à des consommateurs éloignés des lieux de production des produits aux arômes développés.


  Des tomates à maturation retardée plus savoureuses
Ces tomates ont la propriété de résister au ramollissement accompagnant le mûrissement. Ainsi, elles se conservent mieux, sont plus savoureuses et contiennent plus de vitamines car elles peuvent être récoltées à un stade de maturation avancée. Ces tomates sont commercialisées aux Etats-Unis depuis 1994.

  Des melons plus sucrés qui se conservent plus longtemps
Par transgénèse, on introduit, dans le melon, un gène contrôlant la maturation du fruit, en différant le ramollissement qui accompagne le mûrissement. Conséquence : ces melons, dont le mûrissement peut se faire sur pied plus longtemps, ont une teneur en sucre et en arôme plus importante. Le produit n'est pas encore sur le marché.

  Des bananes ayant plus d'arômes et de goût
Ces fruits exotiques sont actuellement ramassés «verts», avant maturité, dans leur zone de production. Par transgénèse, on bloque pendant un certain temps l'activité d'un gène contrôlant la maturation du fruit, retardant ainsi le ramollissement de celui-ci. Conséquence : ces bananes peuvent mûrir plus longtemps sur pied et arriver sur nos tables plus sucrées et avec plus d'arôme, comme c'est le cas dans les pays producteurs.

  Un riz plus parfumé
Grâce à l'identification du principal gène responsable de l'arôme du riz, il sera désormais possible de coupler la sélection qualitative avec la performance agronomique. Ainsi, seront bientôt disponibles sur le marché de nouveaux riz Basmati, Thaï, qui seront plus parfumés et moins chers puisque plus productifs.

 

2. Des aliments plus diététiques et respectueux de notre santé

Les biotechnologies sont également fortement porteuses d'espoirs dans le domaine de l'amélioration de la qualité nutritionnelle des aliments. Les applications sont nombreuses et, bientôt, le consommateur pourra s'alimenter en conciliant nutrition, santé et plaisir.
Des plantes produisant des sucres et aliments «zéro calorie»
De nombreux consommateurs recherchent ces sucres afin de réduire, pour des raisons de santé, leur ration journalière de calories apportées par l'alimentation. Ainsi, par transfert de gène, on fait produire à des betteraves un type de sucre comestible mais zéro calorie. On peut aussi améliorer la qualité gustative de fruits ou de légumes par l'introduction d'un gène produisant une protéine naturelle sucrée (la brazzéine) sans apporter la moindre calorie.

  Des plantes enrichies au bêta carotène
La vitamine A, fournie par le bêta carotène, est un élément nutritif essentiel pour la vue et la croissance. Aujourd'hui, 1 milliard de personnes souffrent de carence en vitamine A (notamment en Afrique, en Asie...). Par ailleurs, cet anti-oxydant naturel constituerait, également, un élément de prévention du cancer et des maladies cardiaques. Les gènes de bêta carotène peuvent être introduits dans les tomates, le riz et le colza, augmentant ainsi leur qualité nutritionnelle.

  Des plantes enrichies en fer
Par ailleurs, la carence en fer est le problème nutritionnel majeur dans le monde aujourd'hui : selon l'Unicef, presque 3,7 milliards de personnes souffrent de carence en fer (dont la majorité sont les femmes et les enfants de moins de 5 ans dans les pays en voie de développement). En Afrique et en Asie, l'anémie est rendue responsable (directement ou non) d'environ 20% des décès de femmes mortes en couches. Chaque année, plus d'un million d'enfants meurent d'une maladie liée directement ou non à l'anémie.
Ces travaux consistent à introduire dans le riz le gène ferritine ce qui permet de doubler le contenu du riz en fer.

  Des huiles riches en acides gras spécifiques
Des recherches sont en cours sur la réduction de la teneur en acide gras monoinsaturés afin de limiter les risques cardio-vasculaires. Il s'agit d'introduire des gènes de désaturases dans les plantes oléagineuses pour augmenter les proportions d'acides gras insaturés. Ces acides gras sont les «bonnes graisses» indispensables à notre organisme.
Ainsi, un des colzas et un des sojas transgéniques sont capables de produire une huile enrichie en acide oléique destinée aux huiles de table et aux industries agro-alimentaires.

  Réduction des toxiques dans certains aliments
De nombreuses études visent à réduire, voire éliminer les protéines allergisantes des céréales comme le riz et le soja. En Asie, et en particulier au Japon, nombreux sont les consommateurs qui souffrent d'allergie au riz. Or le riz constitue l'aliment de base de 2 milliards de personnes.

 

3. Des plantes produisant des médicaments

La solution des plantes transgéniques pour produire des médicaments est considérée comme une voie d'avenir sûre, en termes de risque de contamination. En effet, il n'y a pas de maladie transmissible entre l'homme et la plante, ce qui n'est pas le cas entre l'homme et l'animal. De l'albumine et de l'hémoglobine ainsi que du collagène (protéine de la peau) ont été expérimentalement produits par des tabacs transgéniques. De même, l'équivalent de la lipase gastrique du chien -qui est utilisée dans la lutte contre la mucoviscidose- a été produit expérimentalement par des colzas et des maïs transgéniques. Enfin, le concept de plantes-vaccins est déjà une réalité expérimentale.

 

4. Des plantes plus respectueuses de l'environnement

  Une tolérance spécifique à un désherbant «non sélectif»
Certains désherbants représentent un progrès pour la protection de l'environnement, du fait de leur faible toxicité et de leur biodégradabilité plus rapide. Parmi ces désherbants, certains «non sélectifs» (c'est-à-dire efficaces sur l'ensemble des plantes) peuvent être utilisés avec des plantes génétiquement modifiées rendues tolérantes à l'un d'entre eux. C'est le cas, en particulier, de certains maïs, de certains soja, colza et tabac transgéniques tolérants à l'un de ces herbicides.

  Une résistance à certains virus
Des plantes sont modifiées pour résister à certains virus végétaux. Ce procédé peut s'appliquer non seulement aux courges, aux melons, aux bananes, aux concombres, à la laitue et aux patates douces mais aussi à la betterave et au coton. Cette auto-protection permet à la plante de bloquer à temps la progression du virus.

  Une résistance aux insectes
Des maïs peuvent être rendus résistants à la pyrale et à la sésamie (deux insectes nuisibles), ce qui leur procure une auto-protection contre ces ravageurs et permet notamment de limiter le recours aux traitements insecticides. Par exemple, en Amérique du Nord, sur les 800 000 hectares cultivés de coton transgénique résistant à différents insectes, l'utilisation d'insecticide a été divisée par 5.

  Des textiles teints sans nuire à l'environnement
Une nouvelle variété de coton est modifiée génétiquement : les gènes introduits produisent une coloration de la plante. Cela permet une réduction de l'utilisation de teinture chimique, très polluante pour l'environnement.

 

 
 

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