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Monographie - ECOLOGIE |
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Sommaire |
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- Introduction
- Aménagement du territoire
- Aspect économique
- Aspect social
- Environnement
- Energies et Industries
- Conclusion
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ECOLOGIE |
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1. INTRODUCTION
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Nous avons reçu
un héritage fantastique : la planète bleue, les merveilles de la
nature, et un niveau technologique jamais atteint par les
générations précédentes.
Nous avons tout pour vivre heureux sur cette planète, en harmonie
avec notre environnement, si nous savons bien nous organiser.
Or nous observons de plus en plus dans notre société :
– Des incertitudes économiques et sociales qui engendrent malheur et
violence
– La recherche du profit à court terme.
– La dégradation du milieu naturel qui met en péril la survie des
générations futures
Comment transformer notre société actuelle en une société
– De prospérité durable, tournée vers les activités qui apportent le
bonheur
– De garanties sociales pour mettre fin aux souffrances.
– De valorisation de l’environnement ?
Pour créer cette nouvelle société, les propositions qui vont suivre
touchent à de multiples domaines dépendant souvent étroitement les
uns des autres. Cette politique écologique sera d’autant plus
efficace qu’elle sera menée de façon “ globale ”. Nous proposons
d’agir dans les domaines suivants :
1) Aménagement du territoire,
2) Aspect économique
3) Aspect social
4) Environnement
5) Énergies et Industries
Nous verrons en outre que défendre l’écologie (du grec “ Oikos logos
”, la “ science de l’environnement ”) ne doit pas signifier être
contre le progrès. Bien au contraire, nous devons utiliser les
nombreux outils modernes que la science met à notre disposition pour
le bien-être de chacun. De même, ne regardons pas l’avenir à travers
les lunettes du passé.. Inventer le monde de demain nécessite de
l’imagination et des idées nouvelles. |
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2. AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE
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Aujourd’hui nos
villes sont dévoreuses d’espace horizontal. Certaines mégalopoles
comme New York s’étendent sur des centaines de km. Si chacun veut
avoir son pavillon résidentiel avec un bout de campagne, il n’y a
plus de campagne ! Actuellement nous devons souvent mettre plusieurs
heures pour sortir de nos villes.
Cela oblige à construire de plus en plus de routes et à utiliser de
plus en plus fréquemment nos
voitures. La dispersion de l’habitat et des centres d’activité
économiques et culturels réduit considérablement l’efficacité des
transports collectifs. Sans parler de la stérilisation de la couche
superficielle du sol.
Dans ces conditions il est difficile de vivre en harmonie avec la
nature ! Quel schéma d’aménagement de la ville et du territoire
peut-on développer durablement ? |
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2.1. LA VILLE COMPACTE
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Des études
montrent que :
La ville économe en énergie serait une ville dense et compacte,
composée essentiellement de bâtiments collectifs de hauteur
homogène, sans immeuble du genre “ tours ” séparées les unes des
autres par des espaces libres ou verts trop étendus ; sa densité
d’occupation décroîtrait lentement du centre vers la périphérie, ce
qui améliorerait la conservation de la chaleur, limiterait les
besoins de mobilité des habitants et surtout diminuerait
l’utilisation de l’automobile.
Nous proposons la construction de villes compactes, verticales, de
plusieurs centaines de mètres de haut, mais très limitées en surface
(1 km2 environ) pour que chacun puisse accéder rapidement à la
campagne. Ce type de ville serait construit sous la responsabilité
d’un seul architecte principal qui en respecterait l’homogénéité et
lui assurerait une image en harmonie avec le paysage régional
environnant. Chaque ville devrait avoir sa personnalité propre
résultant d’une concertation entre les tenants de toutes les
disciplines impliquées dans sa réalisation.
À chaque ville, qui regroupera ses lieux d’habitation, ses services,
ses hôpitaux et ses commerces, pourra correspondre une zone
industrielle, également “ compacte ”, localisée quelques kilomètres
plus loin, et destinée à ses productions industrielle et
énergétique, son traitement des déchets, etc.
Autour de ce “ bipôle urbain ” constitué de la ville principale et
de sa ville industrielle, plusieurs kilomètres carrés pourront être
couverts de prés, forêts, lacs, centres de loisir pour l’agrément de
tous. Quel plaisir de pratiquer son sport ou son art favori en
pleine nature !
Aussi, nous devrons nous efforcer de séparer 2 grandes villes
successives d’au moins une dizaine de km. |
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2.2. UNE VILLE DE CE TYPE
PRESENTE DE MULTIPLES AVANTAGES
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Les
transports en communs deviennent, dès lors, beaucoup plus pratiques
et rentables. Ils peuvent se développer à la verticale – telles de
multiples lignes d’ascenseurs – comme à l’horizontale – telles des
lignes de métros… éventuellement à voitures individuelles – ces
dernières circulant sur plusieurs altitudes superposées. Les
transports collectifs actuels obligent souvent à un parcours
pédestre de quelques kilomètres pour rejoindre une station avec,
parfois, de forts dénivelés ; ce fait, associé à des conditions
climatiques incertaines, incite souvent celui qui se déplace à user
de sa voiture personnelle. Les transports que nous imaginons pour
demain pourront pratiquement proposer un service “ porte à porte ”.
Dans ces villes compactes, les pollutions sonore et atmosphérique
créées par l’automobile disparaîtront presque en totalité, les
transports collectifs pouvant utiliser d’autres sources d’énergie
que le pétrole.
Le recyclage des eaux usées et l’élimination des déchets seront
simplifiés parce que prévus dès la conception de la ville.
On peut, par exemple, envisager qu’à chaque étage habité
corresponde, juste en dessous, un étage réservé aux transports des
énergies, des biens, des personnes, etc.
Les économies d’énergie seront ainsi optimisées, en particulier pour
le chauffage, or sa part dans l’énergie mondiale consommée est
actuellement de 60%
À plus grande échelle, les moyens de transports collectifs
permettant de se rendre d’une ville à une autre pourront également
se développer de façon efficace :
– Le rail : Aujourd’hui, les 2/3 de l’effort financier du comité
européen lui sont consacrés … mais la trop vaste dispersion de
l’habitat contrecarre lourdement ces efforts importants.
– L’aviation : elle nécessite peu d’infrastructures en comparaison
des réseaux autoroutiers.
– Les projets pharaoniques d’aménagement de voies navigables
fluviales, parfois envisagés … bien qu’ils représentent de graves
risques pour l’équilibre du milieu naturel, perdront alors leur
intérêt.
– L’usage de la voiture pour le transport des personnes ne restera
principalement utile que dans certaines zones locales autour de la
ville.
D’où énorme diminution des risques encourus par les conducteurs !
Evidemment, passer de nos villes actuelles à une majorité de villes
compactes nécessitera une période de transition : il va de soi que
nous ne pourrons pas détruire l’existant avant d’avoir construit le
nouveau. De même, il ne s’agit pas de mettre en place un dispositif
administratif centralisé et rigide. L’État doit donner l’impulsion,
puis contrôler la réalisation. Le projet porté par chaque région
doit s’inscrire dans un financement public. Nous étudierons plus
loin comment peut être assuré le financement de ces divers projets. |
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3. ASPECT ECONOMIQUE
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Notre monde est
paralysé par “ le profit individuel ”.
À elles seules, un faible nombre de “ grandes familles ” détiennent
80% de la fortune mondiale et se transmettent ces avoirs
considérables de génération en génération.
Les activités les plus lucratives ne sont pas forcément les plus
respectueuses, ni de l’environnement, ni du bonheur de notre société
(… le pétrole, les armements !).
Beaucoup d’êtres humains meurent de faim, y compris des génies et de
ce fait, la société ne peut pas bénéficier des découvertes qu’ils
auraient pu faire. C’est très dommageable et en particulier dans le
domaine de l’environnement, lequel demande une science développée
des
technologies, de la biologie et des écosystèmes.
Résultat : Les États ne maîtrisent plus les flux financiers
mondiaux, ils “ subissent la crise ” ou “ espèrent une prochaine
reprise économique ” mais, en aucun cas, ils ne disposent des moyens
nécessaires pour financer des projets comme ceux des villes
écologiques. Comment changer cela ? |
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3.1. HUMANITARISME ET
REVENU MINIMUM D'EXISTENCE
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Il faut qu’à
chacun soit offert la possibilité de construire sa propre fortune,
qu’il puisse même vivre dans le luxe auquel il pourra avoir droit en
échange des services qu’il rendra à la société, mais cette fortune
et ces droits lui seront personnels : il n’existe aucune raison pour
que ses enfants en disposent automatiquement.
Pour cela, nous proposons de supprimer l’héritage et qu’à sa mort,
tous les biens accumulés ou créés par un individu (argent,
entreprises…) reviennent à la collectivité qui, elle, a la charge de
fournir à chacun les moyens d’exprimer son talent, comme elle
l’avait fait, quelques dizaines d’années au préalable, pour celui
dont la vie vient de s’achever. Par exception le logement familial,
auquel sont attachés de nombreux liens sentimentaux, peut être
transmis aux enfants. Nous pouvons appeler ce système “
l’Humanitarisme ”...
Nous proposons que chacun puisse bénéficier d’un Revenu Minimum
d’Existence, garanti depuis sa naissance jusqu’à sa mort : ce RME
lui permettra de se nourrir, se vêtir, se loger, se soigner… le tout
d’une façon suffisamment décente.
Ce système – nettement plus clair – prendra la place de celui, trop
complexe, des aides sociales actuelles : Chômage + retraite +
allocations familiales + allocations logement + sécurité sociale…
elles seront toutes remplacées par le seul RME. La fiscalité et les
procédures administratives s’en trouveront largement simplifiées.
Les impôts resteront possibles pour permettre à l’État de susciter
certaines consommations (culturelles, artistiques, etc.) ou d’en
freiner d’autres (tabac, alcool, drogue, productions polluantes,
etc.).
La retraite par capitalisation, les assurances-vie, l’accès à de
meilleurs soins resteront possibles pour ceux qui travaillent.
Le RME rétablit l’égalité des chances dès la naissance, tout en
valorisant le revenu du travail. Il augmente aussi le sens des
responsabilités de chaque citoyen, chargés de gérer son budget à
partir de ce RME. Il permet surtout d’offrir, à tous, les garanties
sociales nécessaires à une vie humaine épanouie. |
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3.2. BUDGET DE L'ETAT
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L’Humanitarisme
donnera rapidement à l’État les moyens de financer de grands projets
utiles à tous, comme les “ villes compactes ”.
Il revient d’ailleurs beaucoup moins cher de construire des
logements collectifs qu’individuels. L’État (ou le particulier), qui
a financé ces “ cités écologiques ”, peut alors louer les logements
aux citoyens volontaires qui, certainement, deviendront rapidement
très nombreux à percevoir les avantages de ces “ ruches de vie
harmonieuse ”.
Avec un budget plus conséquent, l’État peut également mener des
actions d’envergure en ce qui concerne le volet social et
environnemental. Il peut aussi développer le travail “ éthique ” qui
sert au bien de tous, comme la robotisation des industries vitales,
le développement de la recherche scientifique. Loin de la course au
profit à court terme, ces investissements durables profiteront, au
contraire, aux générations futures.
Voici un exemple des grandes lignes d’un Budget actuel de nos pays
(France 1998) :
– Enseignement 28%
– Défense 20 % ( ! )
– Services sociaux (emploi, solidarité) 18%
– Équipements, transports, logements 10% ( ! )
– Recherche et technologie 3 % ( ! )
– Autres 21%
Pour demain, on peut imaginer se rapprocher davantage des
pourcentages du budget suivant, avec un volume financier beaucoup
plus important, les recettes étant supérieures :
– Enseignement 25 %
– Protection de la paix 5%
– Services sociaux 25%
– Équipements, transports, logements 25 %
– Recherche et innovation 10%
– Autres 10% |
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4. ASPECT SOCIAL
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Vivre dans des
logements beaucoup plus respectueux de l’environnement et disposer
d’un
revenu minimum garanti constituera déjà une étape fondamentale en ce
qui concerne la qualité de la vie humaine. Et cela contribuera de
manière importante à faire baisser le niveau d’agressivité de notre
société.
Mais l’aspect matériel n’est pas suffisant pour assurer
l’épanouissement de tous en harmonie avec la nature. Comment
permettre au plus grand nombre de disposer d’une éducation
appropriée, d’un cadre associatif et juridique satisfaisant, et
d’apprendre le respect de toutes les espèces vivantes ? |
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4.1. EDUCATION
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Aujourd’hui,
l’école nous apprend trop souvent à “ savoir ”, “ avoir ”, “
produire ” et “ consommer ”…
Alors que nous avons tous besoin d’une éducation axée sur
l’épanouissement, qu’on nous apprenne à être respectueux de
nous-même et d’autrui, à être heureux, à “ être ” … tout simplement
! .
Réduisons – car en cours facultatif ou en école privée, tout reste
possible – les heures obligatoires d’un enseignement tourné vers le
passé ou vers l’accumulation pure et simple de connaissances. Par
exemple, pourquoi obliger tous les élèves à apprendre 2 langues
étrangères à une époque où il suffit de savoir parler l’anglais pour
communiquer avec toute la planète ?
Parallèlement, augmentons les horaires consacrés aux activités
sportives, artistiques, à la découverte de la nature, au respect des
autres et à l’écoute de ce qu’ils sont.
L’accès à l’Internet devra également être offert à tous, enfants
comme adultes, sur le même principe que les bibliothèques
municipales, car il permet un précieux enrichissement par l’auto
formation et la découverte des autres, au delà des frontières.
Car, plus on connaît et on comprend les autres, moins on a envie de
faire la guerre.
De même manière, plus on connaît les merveilles de la nature et plus
on a à cœur de la respecter. |
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4.2. SANTE
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Concernant la
santé, l’objectif d’un État responsable doit être de favoriser avant
tout l’aspect préventif plutôt que le curatif. La contraception, par
exemple, permet d’éviter la mise au monde de malheureux potentiels.
Stabiliser la démographie au niveau mondial et local – par exemple,
en n’offrant des aides parentales que jusqu’au 3ème enfant, pas au
delà – permettrait de désamorcer cette bombe à retardement qu’est
l’accroissement exponentiel bien inutile ( ! ) de l’humanité.
Néanmoins, la société doit s’organiser pour accueillir et élever
décemment tous les enfants qui le désirent et le demandent, ou dont
les parents le souhaitent.
Le fait de vivre dans un cadre harmonieux permettra déjà de réduire
énormément le stress qui est à l’origine de nombreux conflits
interpersonnels et de nombreuses maladies.
A côté des hôpitaux publics, des médecins privés entreprenants
pourront toujours créer des cliniques privées. Nous pouvons
maintenir la mutualisation obligatoire. En revanche, l’accès aux
soins devient payant, chacun étant responsable de la gestion de son
RME, comme aussi de son capital-santé ; ce qui supprime les déficits
des comptes de nos sécurités sociales. Moins d’État providence, et
plus de responsabilisation individuelle sera bénéfique pour tous.
Des efforts restent également à faire pour contrôler toutes les
molécules dont la mise en vente sur le marché est en cours ou
prévue, afin, non seulement de connaître leur niveau de toxicité et
les risques encourus par leurs utilisateurs, mais également de
n’autoriser à la vente que des produits dont on connaît le mécanisme
d’annulation d’effets nocifs. |
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4.3. ALIMENTATION
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Concernant
l’alimentation, la science réalise actuellement des progrès
considérables en matière de nouveaux aliments, moins polluants lors
de la culture et meilleurs pour la santé. Ce sont les organismes
génétiquement modifiés (O.G.M.). Un OGM incorpore dans son génome un
gène prélevé sur un autre organisme naturel. Si besoin, pour qu’ils
ne se répandent pas dans la nature, on sait comment les rendre
stériles.
Déjà des millions de gens dans le monde consomment quotidiennement
des OGM.
99% des OGM cultivés actuellement sont des plantes résistantes à un
herbicide ou à un insecte déterminé. Les OGM permettent de répandre
moins de produits nocifs et donc de polluer moins la nature.
Les chercheurs mettent également au point des aliments
anti-allergies, des aliments enrichis (riz “ doré ” avec vitamine A
incorporée, en 2002), voire même des plantes poussant dans des
milieux hostiles (tomates poussant dans de l’eau salée, en 2002).
Les OGM représentent donc un outil puissant pour lutter contre la
faim et les maladies dans le monde. Encore une fois, quand la
science nous offre un outil permettant d’améliorer notre qualité de
vie, ou de diminuer le nombre de maladies, ne pas l’utiliser serait
criminel. |
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4.4. RESPECT DE SOI ET D'AUTRUI,
NON-VIOLENCE
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Au niveau
juridique, la violence et le non-respect sont intolérables et
doivent être punis sévèrement.
En particulier à l’intérieur du couple. Si on apprenait à respecter
notre partenaire, quels que soient ses choix de vie, et ses envies
de changer de compagnon ou de compagne, combien de crises de
jalousie, voire de drames, seraient évités.
Arrêtons les impunités à tous niveaux. Il faut aussi condamner les
chefs d’États qui mènent des populations entières à la guerre, ou
profitent frauduleusement de l’argent public.
Rendons également plus d’humanité aux séjours en prison. De nombreux
prisonniers sont des malades déséquilibrés qui ont plus besoin d’un
psychologue que d’une cellule où ils sont enfermés dans des
conditions inhumaines.
Pour pouvoir se défouler, les personnes naturellement agressives
doivent pouvoir s’affronter entre elles lors de sports très violents
mais strictement encadrés.
Pour le plaisir de tous, développons la création de nombreux centres
sportifs, culturels, d’épanouissement, de baignade. Nous pourrons
les implanter dans un cadre agréable, en pleine nature, à proximité
de nos villes nouvelles.
Enfin, encourageons la découverte des différentes religions et
philosophies de la planète.
Plus on côtoie de personnes différentes, et plus on s’enrichit.
Une vraie “ religion ”, loin de diviser, “ relie ” les hommes entre
eux et les “ relie ” à leurs créateurs. |
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5. ENVIRONNEMENT

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Pour
vivre en harmonie avec la nature, et profiter des merveilles qu’elle
nous offre, nous devons commencer par la respecter et arrêter de la
dégrader.
Or, au fur et à mesure qu’augmente notre niveau de vie, augmente
aussi la quantité de nos déchets. Actuellement en France il y a, en
moyenne, environ 1kg d’ordures ménagères “ fabriquées ” par personne
et par jour.
La solution ne consiste pas en la diminution de notre niveau de
consommation… il ne s’agît pas de retourner vivre à l’âge de pierre
au fond d’une caverne, mais tout simplement de mieux encadrer le
recyclage de nos déchets.
Par le simple fait de vivre, nous polluons : nous sommes des
machines à transformer l’oxygène en CO2 lorsque nous respirons, à
polluer l’eau lorsque nous nous lavons, etc. Va-t-on, pour autant,
arrêter de respirer afin de réduire l’effet de serre !
De même, la nature n’est pas “ chimiquement ” propre sous prétexte
qu’elle serait “ naturelle ”… par nature ( ! ) . Par exemple, une
eau chimiquement pure – sans nitrate ni oxygène – serait invivable
tant pour les poissons que pour les plantes. Tout est question de
degré et de fréquence.
Quelles solutions pouvons-nous proposer ? |
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5.1. L'EAU
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En l’an 2000,
dans le monde, 1 habitant sur 5 n’avait toujours pas accès à l’eau
potable. La gestion de l’eau et son approvisionnement restent dans
certains pays une question de survie.
L’eau douce que nous pouvons exploiter pour vivre représente à peine
1% de l’eau disponible dans les océans du globe. Or les lacs,
rivières et nappes phréatiques sont très mal répartis entre les
pays.
Certes, nos pays de l’hémisphère nord ne sont pas les plus touchés
par le manque d’eau, mais des problèmes de sécheresse s’y posent
aussi régulièrement.
Or, des solutions techniques existent. Par exemple, celle du pompage
de l’eau de mer, celle de son dessallage et de la séparation
membranaire sont au point. Elles sont d’ailleurs utilisées dans les
pays du Golfe (Arabie Saoudite, etc.) et permettent de produire, à
partir d’eau de mer donc, 50 Millions de m3 d’eau douce par jour.
Il faut dire que les 2/3 de l’eau douce prélevée dans le monde
alimentent l’agriculture. Or le principe “ pollueur = payeur ” n’est
pas appliqué dans le cas de l’eau. L’eau est achetée beaucoup moins
cher qu’à son coût véritable.
Le coût réel de l’eau – si l’on y intégrait celui de toutes les
dégradations écologiques entraînées par son mauvais usage –
s’avèrerait dépasser de beaucoup son prix d’achat actuel
Si son véritable prix était appliqué, des solutions d’économie de
son emploi apparaîtraient dans l’agriculture, comme l’utilisation
des eaux de pluie, la réutilisation des eaux usées, etc...
En l’an 2000, dans le monde, 1 habitant sur 2 n’était pas relié au “
tout à l’égout ”. Ce problème concerne aussi la France : en 1991,
40% de l’eau usée seulement était reliée à l’égout et épurée en
station. Plus les habitations sont dispersées, et plus il est
onéreux de les relier à l’égout et de séparer les eaux usées des
eaux de pluie. Encore une fois, des villes plus “ compactes ” que
nos villes actuelles permettront de venir à bout de ce problème plus
rapidement.
L’agriculture est responsable des 2/3 de la pollution azotée de
l’eau.
Or les nitrates peuvent causer de nombreuses maladies dont des
cancers.
La gestion des lisiers offre une solution efficace au cas des
déjections animales.
En ce qui concerne les besoins des plantes en fertilisants azotés,
les OGM peuvent apporter une réponse adaptée. Au lieu de puiser
l’azote du sol, certaines plantes comme la luzerne et le soja
utilisent l’azote de l’air (source quasi inépuisable puisque
représentant les 4/5 de l’air). Soutenons la recherche pour
développer au plus vite des OGM alimentaires puisant l’azote de
l’air sans avoir besoin de fertilisant.
Quant à la pollution par les phosphates, elle est observée
principalement en aval des grandes agglomérations. Les lessives en
sont les principales responsables. À ce problème-là aussi la
recherche scientifique peut apporter des solutions : lessives sans
phosphates, lavages avec un circuit d’eau tournant en boucle fermée
et retraitée directement sur place… |
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5.2. L'AIR ET LE BRUIT
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Tout
d’abord, loin des prévisions catastrophiques des médias, dans nos
villes la qualité de l’air s’améliore sur plusieurs points. Par
exemple, Paris et Londres sont 3 fois moins polluées qu’il y a 15
ans en dioxyde de soufre, SO2.
Et comme chaque progrès, celui-ci n’est pas le fait du hasard, mais
d’une analyse scientifique des faits et il résulte d’actions
conséquentes.
Ainsi, le Protocole mondial de Montréal signé en 1987 – lequel
interdit l’usage des CFC – vise à réduire le trou de la couche
d’Ozone.
En revanche, rien ne prouve scientifiquement que l’effet de serre
est responsable du réchauffement de la planète.
Les températures sont enregistrées depuis 2 siècles seulement, c’est
dire si l’on a peu de recul pour analyser l’évolution du climat de
notre planète.
Or depuis 2 siècles, on observe des périodes de refroidissement de
10 ou 20 ans, toujours suivies de périodes de réchauffement. Alors
pourquoi affoler la population, avec des scénarios catastrophiques
comme la montée du niveau des océans ?
Pour améliorer la qualité de l’air de nos villes, il reste
principalement à résoudre le cas des oxydes d’azote, NO et celui de
l’oxyde de Carbone, CO. Nous connaissons depuis longtemps la
responsable de ces nuisances, c’est l’automobile.
Mais naturellement, avec des villes de plus en plus étalées, on voit
mal comment se passer aujourd’hui de cette coupable ! Développer des
automobiles “ propres ” roulant aux biocarburants, à l’électricité,
à l’hydrogène, c’est envisageable… si l’on se résout à l’emploi
d’incitations financières fortes !
Enfin, encourageons le développement de produits comme les peintures
sans solvants, piles sans mercure, etc. car la fabrication
industrielle est responsable de la moitié des composés organiques
volatils.
Le bruit, lui, est considéré par les citadins de nos pays dits “
économiquement développés ” comme la nuisance n°1.
Quel plaisir nous aurons lorsque nous vivrons dans des villes
parfaitement isolées phonétiquement, lorsque nous nous déplacerons
avec des transports en commun plus silencieux que nos actuelles
motos et autos et surtout lorsque nous pourrons, en quelques
minutes, rejoindre la nature, seul ou avec quelque(s) autre(s) de
notre choix pour nous détendre et nous y ressourcer. |
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5.3. RESPECT DE LA BIODIVERSITE
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On estime qu’à
l’époque actuelle, chaque jour – à cause de l’homme – 1 espèce
animale disparaît ; en 1900 c’était 1 par année !
Or le respect de la biodiversité va devenir une question de survie
car :
– Ce n’est pas impunément qu’on détruit un maillon dans une chaîne
de vie : tout un écosystème en subit les conséquences.
– Les espèces biologiques représentent un trésor médical et aussi un
vaste grenier alimentaire qui permet la nécessaire variété de nos
sources d’alimentation.
– Enfin, la faune et la flore offrent à l’industrie de nombreuses
solutions écologiques (songeons au latex, aux huiles végétales…).
Pour toutes ces raisons, nous proposons de créer une véritable “
arche de Noé ” en stockant, au minimum, 1 cellule de chacune des
espèces vivantes connues. Car nous savons maintenant – depuis le
succès des recherches sur le clonage – qu’à partir d’une cellule
contenant l’ADN d’une espèce vivante, il est possible de reproduire
l’être ou la plante en entier à condition que son ADN ait été
conservé dans des conditions satisfaisantes. |
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6. ENERGIES ET
INDUSTRIES
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L’énergie a 2
utilisations principales : le chauffage, individuel ou industriel,
(à 60%) et les transports (à 25%). D’où l’intérêt de notre nouveau
modèle urbain.
Aujourd’hui dans le monde, 20% de la population consomme 60% de
l’énergie utilisée. Il est évident que le besoin en énergie ne
pourra qu’augmenter dans les années à venir. Dans quelles sources
d’énergie est-il préférable d’investir dans l’optique d’un “
développement durable ” ?
Dans nos pays occidentaux, chacun d’entre nous consomme, en moyenne,
4,5 KW/heure, soit
l’équivalent de 60 serviteurs qui, ne travaillant qu’avec leurs
muscles, seraient en permanence à notre service. En fait, les
personnes jouissant d’un haut niveau de vie doivent leur confort à
l’assistance de machines et de robots. Comment offrir de telles
possibilités à toute la population mondiale et même procéder à une
accélération de ce mouvement ? |
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6.1. LES ENERGIES
ACTUELLES
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La consommation
énergétique mondiale repose à 80% sur les 3 grandes énergies
fossiles (pétrole, gaz et charbon). Ces ressources épuisables ne
peuvent pas s’intégrer dans le modèle de développement durable que
nous souhaitons transmettre aux générations futures. En effet, on
estime, par exemple, que dans 40 ans, les principaux stocks de
pétrole seront épuisés.
De
plus, le Carbone et l’hydrogène étant les molécules de base de ces
Hydrocarbures, le résultat de leur combustion contient fatalement
des oxydes de Carbone (CO ou CO2) que nous cherchons justement à
éviter.
Enfin, ces ressources étant très inégalement réparties sur la
planète, nécessitent des transports dangereux (pollutions des marées
noires), elles accroissent la dépendance des uns envers les autres,
et sont la cause de plusieurs conflits entre États. |
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6.2. LE NUCLEAIRE
CIVIL
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Du point de vue
économique, l’énergie résultant de la fission nucléaire est
largement compétitive. Mais elle demande de lourds investissements
initiaux. 60% du coût du KWh est imputable à l’investissement, et
25% seulement au combustible. De plus, le combustible actuel
(uranium) étant beaucoup mieux réparti sur le globe que les énergies
fossiles, avec lui les risques de conflits s’estompent.
Question coût : on produit autant d’énergie avec 1 gramme d’uranium
qu’avec 1 tonne d’hydrocarbures, d’où une substantielle économie !
Il s’agit d’une des rares sources d’énergie ne produisant pas de CO
ni de CO2. Les partis politiques verts – généralement opposés aux
centrales nucléaires – se trouvent d’ailleurs face à une
contradiction : ils ne veulent ni CO, ni CO2, et pourtant ils
veulent quand même de l’électricité !
Du point de vue de la sécurité, la technologie des centrales
nucléaires que nous savons réaliser à présent atteint un haut niveau
de fiabilité. Reste un seul véritable problème à résoudre pour que
le nucléaire civil puisse se développer : celui des déchets. Il est
donc nécessaire que nous accélérions la recherche pour pouvoir enfin
transmuter des atomes radioactifs en matières inoffensives.
La recherche – toujours elle ! – nous promet un grand bond
technologique le jour où nous arriverons à maîtriser le type de
fusion nucléaire qui ne consiste plus à casser de gros atomes comme
ceux de l’uranium, mais à fusionner entre eux de petits atomes comme
ceux de l’hydrogène ; c’est cela qui se passe dans le soleil. En
effet, tous les combustibles nécessaires se trouvent dans les océans
du globe sous une forme quasi inépuisable. De plus, 1 gramme de
mélange deutérium-tritium peut produire autant d’énergie que 60g
d’uranium !
Nous savons, maintenant, réaliser l’ignition de la fusion nucléaire,
c’est à dire le démarrage de la réaction. D’autres problèmes
demeurent, mais ils sont d’ordre technologiques : Il faut arriver à
créer des matériaux qui résistent à des températures de plusieurs
millions de °C. D’où la nécessité de rechercher de nouveaux
matériaux. |
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6.3. LES ENERGIES
NOUVELLES
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Pour
les véhicules, les éthanols ou huiles végétales peuvent remplacer à
bon escient nos carburants. Déjà certaines grandes villes les
utilisent pour leurs transports en commun. Ils nécessitent néanmoins
de grandes surface de culture.
Les Éoliennes ou les photopiles produisent certes de l’énergie
entièrement renouvelable. Elles ne déséquilibrent pas l’écosystème
local, comme dans le cas des barrages hydroélectriques. Néanmoins,
l’importance des surfaces au sol nécessaires les condamne à rester
des énergies secondaires.
La pile à hydrogène quant à elle, pourrait nous permettre de
réaliser la transition jusqu’à une parfaite maîtrise de la fusion
nucléaire. Garantie 100% non polluante : son seul déchet est de
l’eau ! Elle nécessite des matériaux de haute qualité : réservoir
étanches pour hydrogène liquide, platine pour les électrodes.
Son prix est encore 2 fois trop cher aujourd’hui pour lui assurer un
marché vraiment profitable. Mais moyennant encore quelques efforts
conduisant à la mise au point de matériaux performants et meilleurs
marché, la pile à hydrogène est pour demain. |
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6.4. LES
NANOTECHNOLOGIES
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Nous venons de
voir que la clé des énergies réside dans la recherche, en
particulier celle de nouveaux matériaux. Un autre département de la
science mérite toute notre attention et nos efforts : la
nanotechnologie. Ce nouveau domaine de la technique vise à manipuler
des atomes pour créer des objets atome par atome… “ du bas vers le
haut ”, à l’inverse des techniques de production employées
jusqu’alors.
Cette science est née dans les années 80 avec l’invention du
microscope à force atomique permettant le déplacement des atomes à
l’unité. Le meilleur exemple de nano-robots existe au cœur de nos
cellules biologiques, où sont créées des molécules à partir d’un
programme : notre code génétique.
À l’heure actuelle, nous savons déjà fabriquer des nanotubes de
carbone de résistance 100 fois supérieure à l’acier pour un poids 6
fois moindre.
Demain, on peut imaginer que de minuscules robots assemblent atome
par atome – à partir de la centaine d’atomes de base présents
partout – de nouveaux matériaux encore plus performants. Ce type de
production occasionne beaucoup moins de déchets, et consomme moins
d’énergie que nos usines d’extraction des minerais, d’usinage et de
transformation de la matière “ du haut vers le bas ” (ou, plus
exactement, “ du plus grand vers le plus petit ”).. Mieux, ces
nanorobots pourront aussi dissocier les molécules polluantes des
décharges et donc recycler à 100% toutes matières récupérables dans
les déchets .
En 2001, la commission européenne a investi, pour l’année, environ
200 millions d’euros pour
les recherches en nanotechnologie. Pendant cette même année 2001, au
même budget, les États Unis consacraient 500 millions de dollars.
Ces sommes restent quand même des gouttes d’eau comparées aux
budgets militaires. Pour exemple : la France s’offrait en 2000 un
budget militaire de 30 milliards d’Euros ! Et cependant les
nanotechnologies peuvent nous apporter tellement plus de bien-être
que des tanks ou des bombes ! |
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6.5. LES ROBOTS
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De
plus en plus, un pays tire sa richesse de la créativité, de
l’intelligence, et non plus des matières premières stockées sur son
territoire. Développons la recherche, l’éducation, l’industrie.
Encourageons les chercheurs à créer leurs entreprises. Récompensons
les découvertes par de nombreux prix.
Choisissons des domaines clés qui soient pacifiques afin de nous
assurer un avenir meilleur. En particulier, unissons nos efforts
pour automatiser toutes les tâches répétitives nécessaires à notre
survie : alimentation, transformation de l’énergie, fabrications
industrielles, recyclage des déchets… |
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7. CONCLUSION
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1) Ce projet pour
une nouvelle société doit être mis en œuvre rapidement.
En effet, certains de ses chantiers prendront plusieurs années,
telle la construction de villes compactes qui permettront de réduire
de façon considérable les pollutions, les maladies et les dépenses
d’énergie.
De même, les pollutions ne connaissant pas les frontières
artificielles géopolitiques, plus nous mènerons une politique
globale, à l'échelon continental ou planétaire, plus elle sera
efficace. Encore une fois, défendre l’écologie ne signifie pas du
tout être anti-progrès ou anti-organisations mondiales, bien au
contraire.
2) Ce projet n’hésite pas à secouer les vieilles habitudes et
privilèges, en particulier au niveau économique, et son financement
– dont nous avons vu comment la réalisation est possible – paraîtra
sûrement cruel aux yeux de quelques grands possédants mondiaux.
Seulement il apportera de tels changements positifs que l’on pourra,
sans conteste, parler d’une “ nouvelle ère ”, d’une nouvelle
civilisation, ou même d’un “ âge d’or ” surtout si on l’associe à
d’autres changements politiques comme l’application de “ la
géniocratie ”.
Imaginez : Notre société de travail obligatoire remplacée par une
société de loisirs où :
– Les robots travailleront à notre place… et à notre service.
– Les espaces et les espèces naturels pourront enfin se redéployer…
à la place du béton et du bitume.
– Les hommes pourront accéder, en quelques minutes, à la nature et à
leurs zones de loisirs favorites
– Ils auront le choix, soit de se contenter de se distraire en
profitant de leur Revenu Minimum d’Existence, soit de créer,
d’inventer, d’innover, pour le bien de tous et pour leur propre
bonheur.
3) Or, quand on est heureux, on ne tue pas, on n’agresse pas et on
ne vole pas : on n’a nul besoin, ni envie, de s’en prendre aux
autres.
La paix sociale est pour demain !
Être à un haut niveau de science, de gestion du territoire et de ses
ressources, c’est bien, mais maintenant il est indispensable
d’avoir, en plus, un haut niveau de sagesse pour que notre
civilisation entière ne coure pas à la catastrophe. D’où nos
propositions pour une éducation
tournée vers l’épanouissement et le respect d’autrui.
4) Ce projet fait appel à l’utilisation et au développement de
toutes les ressources scientifiques et techniques actuelles. En
particulier les OGM, pour diminuer la pollution, les
nanotechnologies, pour le recyclage des déchets et le développement
d’énergies durables. Gardons en tête que nous trouverons encore
demain d’autres solutions nouvelles, que notre imagination – si
fertile soit-elle – ne peut en aucune façon appréhender aujourd’hui.
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